"Crin Crin" Quotidien
"La musique adoucit les moeurs dit l'adage". C'est ce qu'a du se dire la SNCF en sonorisant les quai des gares de banlieue, mais pas toutes de la mème façon. Cela ne date pas d'hier, déjà dans les années 70 les gares du RER résonnaient d'une douce musique. Mais aujourd'hui, il semble que tout le monde ne soit pas "logé" à la mème enseigne. Alors qu'en gare d'Austerlitz les haut parleurs dispensent une musique "new age" plutôt agréable, à Paris Est, entre autre, le programme diffusé est d'un tout autre ordre.
Ici point de musique suave mais une radio. Si la musique est variée, le problème se sont les spots publicitaires et autres commentaires inaudibles et agressifs. Plusieurs usagers nous ont fait part de leur agacement .
Pour la plupart c'est le fait d'être soumis à l'écoute d'une radio privée qui propose une programmation selective basée sur des musiques qui datent de 20 ans qui ne passe pas. "imaginez si les gens des années 60 étaient obligés d'écouter touts les jours la musique des années quarante..." nous dit Brice. D'autres sont révoltés de se soumettre à des tranches de publicités qui sont bien sûrs diffusés aux heures de grande écoute: les heures de pointes. Roland R. va plus loin et pose la question des rapports entre la SNCF et la radio privée diffusée. "N'y a t'il pas encore une histoire d'argent?" s'interroge Catherine d'Esbly.
Si la publicité peut être zapée quand on regarde la télé ou lorsque l'on écoute la radio, voire ignorée sur un panneau publicitaire, sur un quai de gare, pas d'autre choix que d'écouter ou de ..se boucher les oreilles. Certains n'hesitent pas à comparer cette diffusion à "une prise d'otage des consciences" ou à une agression.. Y a t'il comme le déclare Brice , un enjeux économique qui fait des oreilles des usagers un conduit obscène? Pour lui "les liens de l'audition avec la mémoire, la sensibilité, parfois la sexualité sont très fort. Ceci est prouvé scientifiquement, la psychanalise, les psychothérapies, la musicothérapie, l'hypnose, la musique montrent bien à quel point l'audition constitue une relation direct avec l'intime des individus". "Une façon de nous abrutir un peu plus" pour Jacques de Vaires.
Sans aller jusque là il est vrai que la SNCF croyant bien faire en faisant valoir que ceci n'est " qu'un divertissement des quais, car "le silence est angoissant" nous impose un crin crin dont on se passerait volontiers.

Ici point de musique suave mais une radio. Si la musique est variée, le problème se sont les spots publicitaires et autres commentaires inaudibles et agressifs. Plusieurs usagers nous ont fait part de leur agacement .
Pour la plupart c'est le fait d'être soumis à l'écoute d'une radio privée qui propose une programmation selective basée sur des musiques qui datent de 20 ans qui ne passe pas. "imaginez si les gens des années 60 étaient obligés d'écouter touts les jours la musique des années quarante..." nous dit Brice. D'autres sont révoltés de se soumettre à des tranches de publicités qui sont bien sûrs diffusés aux heures de grande écoute: les heures de pointes. Roland R. va plus loin et pose la question des rapports entre la SNCF et la radio privée diffusée. "N'y a t'il pas encore une histoire d'argent?" s'interroge Catherine d'Esbly.
Si la publicité peut être zapée quand on regarde la télé ou lorsque l'on écoute la radio, voire ignorée sur un panneau publicitaire, sur un quai de gare, pas d'autre choix que d'écouter ou de ..se boucher les oreilles. Certains n'hesitent pas à comparer cette diffusion à "une prise d'otage des consciences" ou à une agression.. Y a t'il comme le déclare Brice , un enjeux économique qui fait des oreilles des usagers un conduit obscène? Pour lui "les liens de l'audition avec la mémoire, la sensibilité, parfois la sexualité sont très fort. Ceci est prouvé scientifiquement, la psychanalise, les psychothérapies, la musicothérapie, l'hypnose, la musique montrent bien à quel point l'audition constitue une relation direct avec l'intime des individus". "Une façon de nous abrutir un peu plus" pour Jacques de Vaires.
Sans aller jusque là il est vrai que la SNCF croyant bien faire en faisant valoir que ceci n'est " qu'un divertissement des quais, car "le silence est angoissant" nous impose un crin crin dont on se passerait volontiers.