La SNCF change de président
Guillaume Pepy, 49 ans, est devenu président de la SNCF pour succéder à Anne-Marie Idrac, un camouflet pour cette dernière, restée seulement vingt mois à la tête du groupe, et une consécration pour l'actuel numéro deux, un homme du sérail.
"L'Etat a estimé que compte tenu des enjeux qui attendent la SNCF ces prochaines années, comme le fret ou l'ouverture à la concurrence (...) il était le plus à même de diriger l'entreprise", a-t-on commenté de même source, ajoutant que M. Pepy jouit d'une "grande crédibilité" en interne comme en externe.
Peu avant l'annonce de la nomination du nouveau Directeur, le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, avait souligné que "la couleur politique à un poste comme celui-là (n'était) pas forcément le critère déterminant de choix", allusion au fait que M. Pepy avait travaillé dans plusieurs cabinets ministériels de gauche, dont celui de Martine Aubry en 1991, en résumé, un homme de gauche.
Guillaume Pepy a bénéficié du soutien de Xavier Bertrand, ministre du Travail, qui l'a côtoyé étroitement lors des dernières négociations sociales. Par ailleurs, le ministre aurait apprécié ses talents de négociateur, qui ont largement contribué à faire passer deux "bombes" sociales : la réforme du régime spécial de retraite des cheminots et le service minimum.
Pour Mme Idrac, ancienne secrétaire d'Etat aux Transports, ce remplacement sonne comme un camouflet, d'autant que les dernières rumeurs la donnaient gagnante, elle, la première femme à diriger la SNCF et l'une des seules à la tête d'une entreprise publique. Elle paye sans doute pour une vive pâsse d'arme avec N. SARKOZY lors de la campagne présidentielle en mai 2007. On se souvient des propos de Mme IDRAC disant préferer la prévention , le dialogue et la gestion des affaires plutôt que la loi; ce à quoi le président avait répondu sèchement "la présidente de la SNCF fera ce que son actionnaire lui dira de faire. Si elle n'est pas d'accord, elle en tirera certainement toutes les conséquences".
Enfin Anne Marie IDRAC a semble t'il véhiculé une mauvaise image de communicante auprès des médias et des syndicats.
Espérons que le nouveau président de la SNCF saura entendre la voix des milliers de franciliens qui galèrent chaque jour dans les rames des transiliens dont les notres sur Paris Meaux.
Anne Marie IDRAC et...Guillaume PEPY L'ancienne et le nouveau Président de la SNCF
"L'Etat a estimé que compte tenu des enjeux qui attendent la SNCF ces prochaines années, comme le fret ou l'ouverture à la concurrence (...) il était le plus à même de diriger l'entreprise", a-t-on commenté de même source, ajoutant que M. Pepy jouit d'une "grande crédibilité" en interne comme en externe.
Peu avant l'annonce de la nomination du nouveau Directeur, le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, avait souligné que "la couleur politique à un poste comme celui-là (n'était) pas forcément le critère déterminant de choix", allusion au fait que M. Pepy avait travaillé dans plusieurs cabinets ministériels de gauche, dont celui de Martine Aubry en 1991, en résumé, un homme de gauche.
Guillaume Pepy a bénéficié du soutien de Xavier Bertrand, ministre du Travail, qui l'a côtoyé étroitement lors des dernières négociations sociales. Par ailleurs, le ministre aurait apprécié ses talents de négociateur, qui ont largement contribué à faire passer deux "bombes" sociales : la réforme du régime spécial de retraite des cheminots et le service minimum.
Pour Mme Idrac, ancienne secrétaire d'Etat aux Transports, ce remplacement sonne comme un camouflet, d'autant que les dernières rumeurs la donnaient gagnante, elle, la première femme à diriger la SNCF et l'une des seules à la tête d'une entreprise publique. Elle paye sans doute pour une vive pâsse d'arme avec N. SARKOZY lors de la campagne présidentielle en mai 2007. On se souvient des propos de Mme IDRAC disant préferer la prévention , le dialogue et la gestion des affaires plutôt que la loi; ce à quoi le président avait répondu sèchement "la présidente de la SNCF fera ce que son actionnaire lui dira de faire. Si elle n'est pas d'accord, elle en tirera certainement toutes les conséquences".
Enfin Anne Marie IDRAC a semble t'il véhiculé une mauvaise image de communicante auprès des médias et des syndicats.
Espérons que le nouveau président de la SNCF saura entendre la voix des milliers de franciliens qui galèrent chaque jour dans les rames des transiliens dont les notres sur Paris Meaux.
Anne Marie IDRAC et...Guillaume PEPY L'ancienne et le nouveau Président de la SNCF
