Un bien étrange silence
Les syndicats, si prompts à provoquer des grèves pour "défendre le service public" notament à la SNCF, sont étrangement silencieux quand les usagers se révoltent de leur mauvaises conditions de transport.
Et pourtant, ces grèves seraient certainement mieux comprises et plus populaires si elles n'étaient pas à sens unique, à savoir: pénaliser les usagers un peu plus que d'habitude. Je dis "un peu" car vues les conditions actuelles de transports, on est proche des situations de grèves quotidiennement. Car il faut bien le dire , nous, usagers, nous comprenons de moins en moins ces mouvements sociaux assortis de revendications qui ne nous concernent que de loin: salaires, défense des acquis sociaux, changement d'horaire temps de travail et....défense du service public. Dans ce dernier cas qui lui, nous intèresse au premier chef, on constate que tout ne fait qu'empirer et que les grèves ne nuisent finalement qu'à ceux qui veulent aller travailler et qui de surcroît paient pour un service qu'ils n'on pas.
Oui, les syndicats sont bien silencieux quand des tracts de la FUT-SP sont distribués en gare de l'Est accompagnés au porte voix par JC DELARUE. Silencieux devant l'exaspération des transiliens, silencieux car empétrés dans leur corporatisme. S' ils sont si proches des usagers comme ils le disent, pourquoi ne nous appuient t'ils pas?
Une solution peut-être: écrire aux-dits syndicats comme il est prévu de le faire aux élus locaux. Marcher ensemble pour une amélioration du service SNCF semble être une évidence
Tout le monde y gagnera sans doute: les usagers tout d'abord dont la voix sera encore plus entendue et pour les syndicats ensuite, qui verront leur action plus populaire et mieux comprise.
Est ce un voeux pieux ou une réalité de demain?