Préparez vos chaussures!
C'est quasi sûr, avec l 'accord de 6 syndicats sur 8, le mouvement de grève des cheminôts pour "la défense" des régimes spéciaux va reprendre le 13 Novembre et sera reconductible.
On a pu entendre à la radio Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots, nous assener la rengaine de la penibilité du travail des conducteurs de trains. A le croire il semble que nos pauvres cheminots excercent le travail le plus terrible au monde. Je ne vais pas me faire des copains mais, j'en doute et surtout je connais des personnes dont l'activité est aussi, sinon plus pénible que la leur et qui ne bénéficient pas de régimes dit spéciaux. Peut on parler pêle- mêle des pompiers, routiers, VRP, maçons, et j'en passe.
Alors pourquoi ça coince? Tout simplement parce que notre pays n'aime pas les changements. On le sait les français sont pour les réformes du moment qu'elles ne les touchent pas. Et c'est bien là que le bât blesse, les retraites doivent être réformées et à l'heure où l'on parle beaucoup de solidarité, il serait tout de mème bien plus juste que tout le monde soit logé à la mème enseigne. Bien sûr certains diront: "pourquoi tirer vers le bas, allez hop tout le monde à la retraite à 55 ans". Soit, mais qui paiera? Quand nous (enfants du babyboom et des 30 glorieuses) allons arriver à 60 ans qui va nous payer nos retraites....qui hum?.
Et là nous retrouvons nos bon vieux clivages politiques d'un coté une droite qui cache à peine sa volonté de passer en force et qui fait des cadeaux (paquet fiscal) et de l'autre une gauche décomposée qui n'a pas su il y a quelques années engager ces réformes et qui tente de tirer profit de la situation.
Au milieu de tout ça, il y a le salarié moyen, qui n'a droit à pas grand chose, c'est lui qui paie, qui subit...qui travaille.
Alors ce conflit qui s'annonce peut il être désamorcé. On peut l'espérer car chacun s'active: Anne-Marie Idrac, la présidente de la SNCF, a affirmé dans une interview accordée aux Echos, mardi, qu'elle ne "peut pas croire" que les syndicats ne participeraient pas, "sur la durée", aux discussions entourant la réforme des régimes spéciaux de retraite dans l'entreprise. Elle rappelle avoir proposé aux syndicats "de les rencontrer les 6 et 12 novembre sur les thèmes des avantages familiaux et conjugaux, et sur l'aménagement des fins de carrière".
Sur le fond, Anne-Marie Idrac souligne que "tous les cheminots" seront concernés "par la décote en cas de trimestres de cotisations manquants". (ha bon? Ce n'était pas comme ça avant?). "Il faudra remettre à plat l'organisation et les conditions de travail, les possibilités de parcours, la mobilité, la grille des salaires, les rémunérations annexes...". a t'elle enfin ajouté.
Mais cela n'a pas l'air de bouger assez pour JC MAILLY de la CFDT, qui pour l'instant n'a pas appelé à la grève.
"Ca ne bouge pas, ça traîne maintenant depuis l'annonce" de la réforme, "ce qu'on dit depuis le début, c'est retirer les préalables pour qu'on puisse discuter (...) et la situation n'a pas évolué".
La CFDT décidera de sa participation le 6 novembre. La Fgaac, qui représente un conducteur de train sur trois et a entamé des négociations avec la SNCF, ne se joindra pas au mouvement.
Rappelons que les syndicats ont appelé à "une grève nationale illimitée, reconductible par durée de 24 heures" à partir du mardi 13 novembre à 20H00. Il n'en reste pas moins que pour cette fois ces grèves sont très impopulaires et risquent de creuser un peu plus le fossé entre les usagers déjà excédés par des conditions de transport souvent lamentables et les agents de la SNCF accrochés à leurs régimes. Les syndicats se trompent une nouvelle fois de cible en pénalisant les voyageurs.
Bref, que du bonheur pour l'usager qui va encore devoir faire les frais de l'égoïsme forcené de certains. (Là encore je ne vais pas me faire des copains, mais bon, c'est dit!)
On a pu entendre à la radio Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots, nous assener la rengaine de la penibilité du travail des conducteurs de trains. A le croire il semble que nos pauvres cheminots excercent le travail le plus terrible au monde. Je ne vais pas me faire des copains mais, j'en doute et surtout je connais des personnes dont l'activité est aussi, sinon plus pénible que la leur et qui ne bénéficient pas de régimes dit spéciaux. Peut on parler pêle- mêle des pompiers, routiers, VRP, maçons, et j'en passe.
Alors pourquoi ça coince? Tout simplement parce que notre pays n'aime pas les changements. On le sait les français sont pour les réformes du moment qu'elles ne les touchent pas. Et c'est bien là que le bât blesse, les retraites doivent être réformées et à l'heure où l'on parle beaucoup de solidarité, il serait tout de mème bien plus juste que tout le monde soit logé à la mème enseigne. Bien sûr certains diront: "pourquoi tirer vers le bas, allez hop tout le monde à la retraite à 55 ans". Soit, mais qui paiera? Quand nous (enfants du babyboom et des 30 glorieuses) allons arriver à 60 ans qui va nous payer nos retraites....qui hum?.
Et là nous retrouvons nos bon vieux clivages politiques d'un coté une droite qui cache à peine sa volonté de passer en force et qui fait des cadeaux (paquet fiscal) et de l'autre une gauche décomposée qui n'a pas su il y a quelques années engager ces réformes et qui tente de tirer profit de la situation.
Au milieu de tout ça, il y a le salarié moyen, qui n'a droit à pas grand chose, c'est lui qui paie, qui subit...qui travaille.
Alors ce conflit qui s'annonce peut il être désamorcé. On peut l'espérer car chacun s'active: Anne-Marie Idrac, la présidente de la SNCF, a affirmé dans une interview accordée aux Echos, mardi, qu'elle ne "peut pas croire" que les syndicats ne participeraient pas, "sur la durée", aux discussions entourant la réforme des régimes spéciaux de retraite dans l'entreprise. Elle rappelle avoir proposé aux syndicats "de les rencontrer les 6 et 12 novembre sur les thèmes des avantages familiaux et conjugaux, et sur l'aménagement des fins de carrière".
Sur le fond, Anne-Marie Idrac souligne que "tous les cheminots" seront concernés "par la décote en cas de trimestres de cotisations manquants". (ha bon? Ce n'était pas comme ça avant?). "Il faudra remettre à plat l'organisation et les conditions de travail, les possibilités de parcours, la mobilité, la grille des salaires, les rémunérations annexes...". a t'elle enfin ajouté.
Mais cela n'a pas l'air de bouger assez pour JC MAILLY de la CFDT, qui pour l'instant n'a pas appelé à la grève.
"Ca ne bouge pas, ça traîne maintenant depuis l'annonce" de la réforme, "ce qu'on dit depuis le début, c'est retirer les préalables pour qu'on puisse discuter (...) et la situation n'a pas évolué".
La CFDT décidera de sa participation le 6 novembre. La Fgaac, qui représente un conducteur de train sur trois et a entamé des négociations avec la SNCF, ne se joindra pas au mouvement.
Rappelons que les syndicats ont appelé à "une grève nationale illimitée, reconductible par durée de 24 heures" à partir du mardi 13 novembre à 20H00. Il n'en reste pas moins que pour cette fois ces grèves sont très impopulaires et risquent de creuser un peu plus le fossé entre les usagers déjà excédés par des conditions de transport souvent lamentables et les agents de la SNCF accrochés à leurs régimes. Les syndicats se trompent une nouvelle fois de cible en pénalisant les voyageurs.
Bref, que du bonheur pour l'usager qui va encore devoir faire les frais de l'égoïsme forcené de certains. (Là encore je ne vais pas me faire des copains, mais bon, c'est dit!)